Pour la taille, le pliage des baguettes, l’ébourgeonnage, le palissage, l’effeuillage, l’équilibre de charge des ceps, le dégrappage et le cisaillage puis la vendange, toutes ces opérations sont réalisées à la main. Les parcelles en pente et en terrasses escarpées ne permettent pas de mécaniser ces opérations et c’est tant mieux ainsi car chaque seconde passée dans les vignes permet d’observer et d’apprendre le cycle de la nature.
Le prix d’une viticulture de qualité
D’énormes disparités règnent entre les frais de production d’un vignoble de plaine et ceux d’un vignoble de coteau. En effet, les coûts à l’hectare peuvent varier du simple au triple selon la topographie du vignoble.
L’exploitation des vignes valaisannes en terrasses excluant une mécanisation intensive, les frais de culture sont largement conditionnés par la main-d’œuvre vigneronne. L’aménagement des terrasses, la construction et l’entretien des murs et des escaliers qui les relient, ne représentent que la partie spectaculaire du travail.
La lutte contre l’érosion permanente des sols, les défoncements et épierrements, les soins culturaux, la protection du vignoble contre toutes les formes de déprédation constituent autant d’autres éléments qui pèsent inéluctablement sur le prix de revient du vin.